Cher(e)s ami(e)s,
Je vous propose de découvrir la deuxième partie de la crèche de Noël de mon ami Philippe de Liège qui nous propose ses photos et ses commentaires.
Auprès de Notre-Dame les ragots vont bon train, Augustin vient d’épouser la fille du bourgmestre(maire).
Tout le monde est là, même le petit moine ! La bigoudène en est toute émue. Le soir de Noel est le signe d’amour éternel.
La laitière s'interroge et consulte la petite : puisqu'on annonce la liesse, faut-il cuire des galets à l'ancienne ou des boukètes ( il s'agit d'une sorte de crèpes avec des raisins que l'on sert surtout aux fêtes de fin d'années) aux raisins ? Minou, lui, trépigne d’impatience pour laper le lait fraichement trait.
En cette douce nuit, l’élégante va veiller feu son époux mais n’oubliera pas d’offrir sa petite monnaie au mendiant qui passe sa journée à l’entrée du cimetière.
La nuit de Noël n’est-elle pas une nuit de partage ?
Le petit pont résonne du bruit des sabots des moutons, qui se mêle aux bêlements et â celui des clochettes. Dans un moment, ils vont troubler le charmant clapotis de l'eau en s'y abreuvant.
Une petite demoiselle, fière et pimpante dans ses vêtements, se pavane en soupirant...
Surgit un groupe d'oies et - oh les sauvages ! - les voici qui plongent sur sa robe.
La panique la saisit. Une tache ou un trou, c'est la fessée assurée...
Monsieur le Curé est fort ému ce soir et répète à qui veut l'entendre une merveilleuse nouvelle. On l'écoute bouche bée et les yeux écarquillés.
Les commères auront fort à faire tout-à-l ‘heure ; ça les changera un peu d'inventer à nouveau des histoires sur le dos des macrales (espèce de sorcière).
Juste entre la maison de Tchantches et la ferme, les Macralles de Vielsalm ricanes sur le Tchtcha que la chef prépare : peuff que ça sent mauvais ! D’ailleurs la plus hardie prend la poudre d’escampette.
Au terme de leur voyage, les parents s'engagèrent sur le chemin de guingois qui menait au Temple. Marie fut saisie de stupeur devant le décor grandiose.
Malgré leur dépouillement, les vieilles colonnes dégageaient une majesté impressionnante qui donnerait un caractère solennel à la cérémonie.
Elle s'appuya sur son époux, qui paressait très fier et se tenait bien droit, chargé de 2 tourterelles en guise de présent.
40 jours après la naissance, il s'agissait de présenter le nouveau-né au Seigneur.
Les Sages étaient réunis.
Syméon le Juste s'empara de l'enfant, l'étreignit vivement et proféra des paroles à la fois merveilleuses et terribles.
En écoutant la prédiction, Marie prit conscience du poids du destin exceptionnel de son bébé, son tout-petit...
Elle en frémit.
Puis un frisson délicieux la parcourut en repensant au doux contact de la première tétée.
Alors elle ferma les paupières pour revivre la magie du 24 décembre...
C'est là, on le pressent, qu'il se passe "quelque chose".
En approchant, chacun se sent ému au son du cri le l’enfant.
Une étoile d'une lueur intense éclaire un spectacle inédit.
Il est né, le divin enfant !
La jeune mère est très pâle, mais radieuse, et sourit.
Son époux tente de rester ferme, mais une longue larme le trahit.
La scène est baignée par le son d'un pipeau, qui parfait l'harmonie.
Le temps semble figé.
Un par un, les arrivants tombent à genoux, hébétés, séduits.
C'est un moment de grâce inouï...
Alleluia !
Le miracle s'est bien produit aujourd'hui...ici...en Santonie...
Merci Philippe pour la présentation de cette jolie crèche.
Philippe ne pourra pas lire les commentaires que vous mettez sur facebook, si cette crèche vous a plu, il vaut mieux mettre les commentaires dessous cet article.
Bien à vous
SANTOUNETTE